Je l’avais promise, cette recette, et j’ai fini par l’obtenir hier soir. Je la transmets donc.

2 lbs (livres) de citrouille.
4 cuillères à soupe de beurre.
1 oignon haché.
1 grosse tomate ou 1 tasse de tomates en conserve.
1 ½ tasse d’eau chaude.
1 ½ tasse de lait.
1 cuillère à thé de sucre.
Sel et poivre au goût. (more…)

Mme C. a la quarantaine, de longues années de pratique de la danse classique derrière elle, et une voix magnifique. Après avoir travaillé dans des milieux artistiques elle a opté pour une reconversion n’ayant pas de lien direct avec ses précédents emplois mais lui apportant davantage de rentrées financières. Cependant elle n’a pas pu se résoudre à abandonner complètement l’art bien qu’elle ne danse plus depuis des années. Elle s’est découvert un goût pour le chant, et en fréquentant une enseignante à la fois très humaine et très exigeante depuis trois mois elle a également mis en lumière un grand talent qu’elle ignorait. (more…)

… ou seasonal affective disorder, connu dans le monde francophone comme le phénomène de troubles affectifs saisonniers (TAS) ou dépression saisonnière. C’est un phénomène connu dans les pays nordiques, mais également ici au Canada, en particulier au Québec quand arrive le mois de novembre qui est un des plus durs à supporter de l’avis d’habitants de longue date. Le temps généralement se refroidit beaucoup, la luminosité baisse, et le passage à l’heure d’hiver vient parachever le tout : à cinq heures il fait nuit, et les journées n’ayant pas fini de diminuer, ça ne va qu’en empirant. Je crois qu’au milieu du mois de décembre, la nuit tombera à quatre heures. (more…)

Un des endroits favoris des Montréalais pour s’oxygéner et faire un peu d’exercice de plein air - tant que le temps le leur permet - est le parc Mont-Royal. Il a été conçu par Frederick Law Olmsted qui s’est occupé de Central Park à New York City, cependant le résultat est radicalement différent, ce qui est naturel puisque le relief l’est aussi. Central Park est plat tandis que le parc Mont-Royal s’étend sur les flancs du Mont Royal jusqu’au sommet, comme son nom l’indique. Le Mont Royal résulte de la fonte des glaciers à la fin de l’ère glaciaire qui a modelé la topographie de Montréal. Quant au nom, il a été donné par Jacques Cartier qui s’est fait guider jusqu’en haut du mont par des autochtones et a contemplé la vue, impressionné. Plus tard, la ville qui a été fondée autour du Mont Royal a eu droit à un nom qui en dérivait. (more…)

Monsieur F. est clarinettiste depuis plus d’une dizaine d’année au sein du CAMMAC, un orchestre de musiciens amateurs de bon niveau du Québec. Dire qu’il n’est plus tout jeune est un euphémisme, mais il reste dynamique. Lorsqu’il m’aborde durant la pause qui a lieu au milieu de la répétition, je me rends compte que son parler est typiquement québécois, mais il a aussi un reste d’accent différent. (more…)

Tout faux, en réalité le Québec s’est métamorphosé en une terre tropicale ! Non non, je niaise - je dois avoir abusé du thé vert au ginseng Que cela s’entende : les hivers sont rigoureux, j’en ai eu la preuve en janvier dernier. Quand l’hiver est bien installé, -25°C n’a rien d’exceptionnel, d’autant plus que le facteur vent ajoute au froid ressenti. Cependant, de l’avis général, le pays connaît un réchauffement et les hivers étaient autrement plus frettes avant. (more…)

C’est effectivement la langue officielle au Québec, mais à mon sens, je crois qu’à ce propos il convient de distinguer Montréal des régions comme l’Estrie, la Gaspésie ou encore le Saguenay-Lac-Saint-Jean. Ce qui suit n’est naturellement que le fruit d’observations personnelles et de propos qu’on m’a tenus après un mois et demi de vie quotidienne montréalaise, et je n’ai pas la prétention de faire une analyse poussée et complète du phénomène, tant s’en faut ! (more…)

Comme j’ai promis d’être un peu plus explicite quant à la façon dont j’ai passé ma fin de semaine il y a quinze jours dans Lanaudière (une région au nord-est de Montréal), je me décide à y venir - et mon poing dans la face à ceux qui vont dire “c’est pas trop tôt” ! La raison pour laquelle je me suis retrouvée dans cet endroit paumé à deux heures de la civilisation - c’est là où on réalise que le Québec est suffisamment vaste pour y loger quatre fois l’Hexagone, et cinq fois moins peuplé, contraste étrange - est que la base écologique de plein air de l’UQAM y est située, et qu’un cours intensif concentré sur une fin de semaine intitulé “Atelier d’intégration” m’y appelait. (more…)

Suite à quelques problèmes de connexion, il m’a été très difficile voire impossible d’importer des photos sur Flickr, voilà pourquoi j’ai tant attendu avant de créer un nouvel article, cette fois montrant un peu l’endroit dans lequel j’ai atterri et ou je suis supposée passer au moins les trois ou quatre prochaines années de ma vie. De plus, j’avais commencé à écrire l’article vendredi dernier, mais l’atelier d’intégration qui a duré du vendredi au dimanche soir puis les cours reprenants ne m’ont guère laissé le loisir de mettre à jour ce blogue. (more…)

Monsieur S. enseigne les théories de la communication à l’UQAM. D’emblée il instaure une certaine ambiance en salle de cours en précisant, au cas où les étudiants seraient au mauvais endroit, qu’ici a lieu un cours de “philosophie bantoue du XIIème siècle”. Ma voisine tique, ne sachant quelle contenance prendre - elle sort du cégep et il s’agit de son premier cours à l’université. Je la rassure, le prof a juste un sens de l’humour bien à lui. (more…)