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Je n’ai pas encore parlé de la parade qui avait eu lieu la semaine dernière pour le Nouvel An chinois à Chinatown. Exceptionnellement les photos que je posterai ne sont pas les miennes - je ne pouvais participer et prendre des photos en même temps, mais la courtoisie de Sillygwailo sur Flickr. A la parade ont défilé de nombreuses organisations ayant un lien avec la communauté chinoise, dont les clubs de wushu (arts martiaux), et c’est dans ce cadre que j’ai participé, comme un membre du club de kung-fu de la SFU et d’une des trois équipes de danse du dragon.
Le dragon se composait dans notre cas d’une équipe de onze personnes, huit dans le corps, un pour la tête, un pour la queue et une autre personne pour la boule précédent le dragon qui guide les mouvements. Il faut être coordonné pour bien faire ondoyer le dragon et beaucoup courir ! Il y a eu quelques petits problèmes au niveau de la relève une fois ou deux car certains, dans le feu de l’action, perdaient un peu la tête et au lieu de suivre la personne devant eux (ou alors la personne devant eux ne prenait pas le bon chemin) il leur est arrivé de passer en-dessous, ce qu’on ne doit pas faire.

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Une autre manifestation apparentée à la danse du dragon est la danse du lion, plus difficile et technique. Elle demande des participants entraînés et coordonnés, bref, on ne peut pas devenir danseur après une seule séance. De nombreuses équipes avaient leurs lions. Après la parade, j’ai suivi les autres pratiquants de kung-fu jusqu’à New West pour assister à leur démonstration de danse du lion et de leur art martial. C’était très impressionnant. J’espère être un jour capable d’en faire autant !
En attendant, alors que j’avais toujours évité Chinatown parce que certains en parlaient comme d’un lieu pas très sûr - c’est vrai que ce n’est pas si loin de Hastings, l’endroit où il vaut mieux ne pas se trouver seul - j’ai pu en avoir un aperçu. C’est très coloré et attrayant et durant la journée très fréquenté. En fin de compte, cet endroit vaut le coup, ne serait-ce que pour prendre des photos (dans un prochain article, peut-être, j’ignore encore quand)… ou pour trouver des produits ethniques très intéressants.