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En raison d'une affluence proprement hallucinante de commentaires
laissés par des robots, et du fait que j'ai enfin un nom de
domaine et un hébergeur dédié, ce blog ne sera
plus mis à jour. De même, il n'est plus possible de laisser
des commentaires. Je conserve le site sous formes d'archives, j'y
avais posté un certains nombre de liens qui peuvent être
encore intéressants...
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26 Juillet 2004
la ballade de l'impossible (catégorie:
livres )
En ce moment un ami habite chez moi. Et chez moi c'est très petit. On est un peu l'un sur l'autre, mais la cohabitation se déroule - pour l'instant - sans heurts. L'autre jour, il lisait un bouquin que je voulais lire depuis longtemps, “La ballade de l'impossible” 『ノルウェイの森』 de Murakami Haruki. Et ce week-end, il est parti en le laissant traîner sur un coin de table. Me sachant pressé par le temps, je me suis dit que j'allais tenter de le lire rapidement. A vrai dire, de samedi soir 11h à dimanche matin, je n'ai fait que lire. D'une seule traite. C'est dire si ça se lit facilement.
Ce livre est d'abord une histoire d'amour. Mais une histoire d'amour à la Cassavettes, ou le spectre de Gena Rowland dans Une femme sous influence hante le lecteur. Une histoire d'amour impossible, évidemment. Qui, on s'en doute, ne finit pas bien. Un amour heureux ne fait, parrait-il, pas une bonne histoire. Tout juste est-il bon à être vécu discrètement, sans trop d'ostentation pour ne pas ennuyer son entourage. Qu'on se rassure, ce n'est donc pas le cas ici.
C'est aussi une oeuvre à l'érotisme trouble, poisseux, ou la morale à paradoxalement une grande place - une morale individuelle, naturellement. On se surprend à fantasmer légèrement à la lecture de certains passages... Puis on est pris par le remord tant les situations décrites peuvent parfois flirter avec le bizarre, avec certains aspects peu avouables de notre libido.
C'est enfin un livre sur la mort, la folie, le sang, le tout sur fond de pop musique (le titre du livre vient d'ailleurs d'une chanson des Beatles), dans le Japon estudiantin des années 60.
A vrai dire, certains passages m'ont beaucoup trop rapellé certains détails de mon histoire personelle - aussi bien réels que, parfois, fantasmés - pour que je puisse sortir totalement indemne de cette lecture...
posté par
RMK @
10:20:33 | lien permanent
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