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En raison d'une affluence proprement hallucinante de commentaires
laissés par des robots, et du fait que j'ai enfin un nom de
domaine et un hébergeur dédié, ce blog ne sera
plus mis à jour. De même, il n'est plus possible de laisser
des commentaires. Je conserve le site sous formes d'archives, j'y
avais posté un certains nombre de liens qui peuvent être
encore intéressants...
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05 Juin 2004
hangul : écrire en coréen (catégorie:
divers )
Le hangul est le “syllabaire” de la langue coréenne, dont la grammaire est vraiment très proche du japonais ("particules", ensembles de mots avec des fonctions précises, etc.).
Il est purement phonétique, on combine différents signes afin d'en créer de plus complexes, qui représentent divers phonèmes. Ceci qui permet théoriquement de représenter graphiquement un grand nombre de sons.
Voici la traduction (maison, donc certainement un peu approximative et maladroite, même si le texte original n'est qu'en anglais... Je manque de pratique ) du lien plus bas :
L'écriture chinoise (ndm : les kanji, donc) est connue en Corée depuis plus de 2000 ans. Elle a été largement utilisée pendant l'occupation de la Corée par la Chine de -108 av. JC à 313 ap. JC. A partir du 5e siècle, les Coréens commençèrent à écrire en chinois classique. Les exemples les plus anciens de cette pratique remontent à 414 ap. JC. Ils créerent par la suite trois différents systèmes pour écrire la langue coréenne avec des caractères chinois (ndm : tiens ça me rapelle quelque chose) : les systèmes Hyangchal, Gukyeol et Idu. Ce systèmes étaient similaires à ceux développés au Japon, et ont d'ailleurs été probablement utilisés comme modèle par les Japonais.
Le système Idu utilisait une combinaison de différents caractères chinois, auxquels des qymboles spéciaux étaient ajoutés pour indiquer les terminaisons des verbes coréens et les diverses fonctions grammaticales. Ce système a été employé dans les documents officiles et privés durant de nombreux siècles. Le système Hyangchal utilisait les caractères chinois pour représenter tous les sons de la langue coréenne, et était employé principalement pour la poésie.
Les Coréens “empruntèrent” une grande quantité de termes chinois, donnèrent à certains des lectures et/ou des sens coréens, et inventèrent également environ 150 caractères, d'usage assez rare - ou servant pour les patronymes/toponymes.
L'alphabet coréen a été inventé en 1444, et promulgué en 1446, durant le règne du roi Sejong (r.1418-1450), le 4e roi de la dynastie Joseon. Cet alphabet était apellé à l'origine Hunmin jeongeum, ce qui signifie “Les sons corrects pour l'instruction du peuple”, mais également Eonmeun (script vulgaire) et Gukmeun (écriture nationale). Le nom moderne pour l'alphabet, hangul est une trouvaille du linguiste coréen Ju Si-gyeong (1876-1914).
Le roi Sejong et son think tank s'est probablé inspiré pour la forme des lettres de l'alphabet coréen d'autres écritures manuscrites, comme le mongole et le ’Phags Pa, et le sens traditionnel de l'écriture (verticalement, de droite à gauche) et vraissemblablement influénçé par le chinois, tout comme le fait d'écrire les syllabes par blos de caractères.
Même après l'invention de cet alphabet, la plupart des Coréens continuèrent d'écrire soit en chinois classique, soit en coréen, mais en utilisant les systèmes Gukyeol ou Idu. L'alphabet coréen était associé avec les gens de “bas statut” (cad les femmes, les enfants, et tous ceux qui n'avaient pas reçu une éducation classique chinoise). Pendant les 19 et 20 èmes siècles, un système d'écriture mixte, utilisant les caratères chinois (Hanja(ndm : je suppose que le “'han”, comme en japonais, doit venir de la fameuse dynastie chinoise... ça ressemble d'ailleurs étonnament à notre bon vieux 漢字, non ?) et hangul devint extrèmement populaire. Cependant, depuis 1945, l'importance des caractères chinois dans l'écriture coréenne diminua de façon significative, et ils furent même abolis en 1949 en Corée du nord (ndm : ce qui pose de nombreux problèmes, vu qu'une grande partie du vocabulaire coréen est directement issu du chinois, via une “traduction” que désormais seuls les intellectuels sont capables de faire).
En Corée du sud, les écoliers doivent apprendre environ 1800 hanja avant la fin du lycée. La proportion de hanja employés dans les textes coréens varie énormément en fonction de l'auteur, et il y a un important débat public sur le rôle des hanja dans le système d'écriture coréen.
La plus grande part de la littérature moderne est écrite essentiellement en hangul, même si la plupart des documents officiles sont un mélange de hangul et de hanja. Texte original, et plus d'infos : http://www.omniglot.com/writing/korean.htm
posté par
RMK @
07:31:26 | lien permanent
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