Attention !
En raison d'une affluence proprement hallucinante de commentaires
laissés par des robots, et du fait que j'ai enfin un nom de
domaine et un hébergeur dédié, ce blog ne sera
plus mis à jour. De même, il n'est plus possible de laisser
des commentaires. Je conserve le site sous formes d'archives, j'y
avais posté un certains nombre de liens qui peuvent être
encore intéressants...
La nouvelle adresse de mon blog est : http://www.remka.net/blog
23 Mai 2004
the buterfly effect, d'Eric Bress & J. Mackye Gruber (catégorie:
cinéma/animation )
Voila un film contre lequel j'avais une fois de plus des préjugés défavorables, pour la résions difficile à avouer qu'il m'avait été chaudement recommandé. Je sais que ça peut paraître paradoxal, mais dans ce genre de situations, si les goûts du conseilleur ne sont pas en adéquation avec ceux du conseillé, ce dernier se prépare a des déconvenues évidentes. Je pourrais ajouter à cela mon indécrottable snobisme, évidemment. Le fait est que pour une fois (et après avoir jeté un coup d'oeil sur le site de IMDB quand même), j'ai suivi les conseils de l'ami cinéphile...
Plutôt que de faire montre d'une érudition factice pour décrire le phénomène auquel le titre fait référence, je préfère citer directement une description claire de celui-ci, trouvée sur le net (sur un site d'ailleurs assez étrange... Voir le lien plus bas). Un battement d'aile de papillon à Paris peut provoquer quelques semaines plus tard une tempête sur New-York. Cette image décrit l'effet papillon tel qu'il a été mis en évidence par le météorologue Edward Lorenz. Il a découvert que dans les systèmes météorologiques, une infime variation d'un élément peut s'amplifier progressivement, jusqu'à provoquer des changements énormes au bout d'un certain temps. Cette notion ne concerne pas seulement la météo, elle a été étudiée dans différents domaines. Si on l'applique aux sociétés humaines, cela voudrait dire que des changements de comportement qui semblent insignifiants au départ peuvent déclencher des bouleversements à grande échelle. Source : http://www.pouvoir.ch/monde/main/m_2006mon.htm
Le personnage principal, Evan Treborn, a connu une enfance troublée par des phénomènes de perte de mémoire, de black-outs complets, dont il ne garde aboslument aucun souvenir. Ceci a-t-il un lien avec la folie présumée de son géniteur ? Poussé par un psychiatre, il décide d'écrire un journal, censé lui permettre de stimuler ses capacités mémorielles...
Le film est un mélange de cinéma fantastique brodant sur le thème des paradoxes temporels (modifier le passer modifie le futur), thème déja traité dans des opus plébiscités en leur temps par le public, comme l'indémodable (quoique) Terminator. La nouveauté est le croisement avec un Teenage-movie (les personnages sont beaux, athlétiques Et à la mode) et ce nouveau type de cinéma US qui se sert de la middle-class américaine comme toile de fond pour des réçits acides (Happiness de T.Sowlondz) ou fantastiques (Donnie Darko en est une bonne illustration), voire les deux.
Des situations variées, un rythme plutôt bien géré (malgré un début un peu lent, mais je suppose que cela contribue à installer une atmosphère), une photo impeccable et vaguement branchouille, autant d'atouts qui font qu'on passe un bon moment devant ce film, malgré la fin un peu plate.
[Lien Allociné]
[Lien IMDB]
posté par
RMK @
00:04:29 | lien permanent
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